Un confinement qui a bel et bien changé les envies des emprunteurs. Le premier confinement a marqué les esprits et beaucoup de français déclaraient vouloir déménager pour plus d’espace ou pour une meilleure qualité de vie. Qu’en est-il vraiment après presque un an d’observation ? Notre analyse* porte sur un niveau national avec des focus sur quelques grandes villes.
La crise sanitaire a-t-elle poussée à l’achat d’une résidence secondaire ?
Si on ne constate pas d’accélération des acquisitions de résidences secondaires suite aux confinements et à la crise sanitaire au niveau national, on note un petit ralentissement des investissements locatifs au profit des acquisitions de résidences principales.
Cette remarque est plus contrastée selon les villes. En effet, à Lyon et Bordeaux, on a vu un léger sursaut des résidences secondaires au 2ème trimestre 2020, mais cela ne s’est pas confirmé sur le reste de l’année. Ce qui est très marquant pour ces villes est le recul des investissements locatifs qui ont laissé place aux acquisitions de résidences principales.
A Paris le 1er confinement a freiné l’engouement pour les investissements locatifs au profit essentiellement des résidences secondaires. Notons d’ailleurs que les résidences secondaires des parisiens se trouvent essentiellement en Normandie (24% en moyenne sur les trimestres post-1er confinement vs 20% début 2020). Une attractivité toute nouvelle semble se dessiner pour l’Eure (27) et l’Orne (61) à partir du 2ème trimestre 2020. Ces départements se retrouvent, depuis, sur le podium derrière le Calvados (14).
A Marseille par contre, on ne distingue pas de mouvements particuliers concernant l’acquisition de résidences secondaires, mais les investissements locatifs repartent à la hausse au détriment des résidences principales.