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En France, l’approche du risque repose sur l’analyse de la capacité de l’emprunteur à faire face à ses engagements, à travers une évaluation du ratio d’endettement, du montant du revenu disponible après charges ou de l’efficience de l’assurance emprunteur
Malgré les turbulences économiques et financières enregistrées depuis 2007, le financement de l’immobilier résidentiel reste une activité peu risquée en France. Les caractéristiques du marché français du crédit protègent en effet banques et emprunteurs des excès des pays anglo-saxons.
Tenues par leur devoir de conseil et par la réglementation visant à protéger les consommateurs, les banques françaises maîtrisent les dérapages liés à l’innovation. Les crédits in fine, de type « interest-only », mais également les crédits de type « subprimes », « teaser rates » ou autres « prêts menteurs » susceptibles de venir perturber le fonctionnement normal du marché du crédit immobilier résidentiel, sont quasiment absents du marché. Dans un contexte de taux bas, le fait que la majorité des financements en France soit à taux fixe assure l’amortissement régulier des prêts et une amélioration constante du risque.
Capacité d’épargne de l’emprunteur, ancienneté et stabilité professionnelle, nature et montant des revenus, âge, antériorité de la relation bancaire…
En France, l’approche du risque repose sur l’analyse de la capacité de l’emprunteur à faire face à ses engagements, à travers une évaluation du ratio d’endettement, du montant du revenu disponible après charges ou de l’efficience de l’assurance emprunteur. Cette orientation est renforcée lorsqu’une société de cautionnement, telle que Crédit Logement, intervient en garantie. Les crédits bénéficient alors d’un double regard sur le plan de financement et sur le risque.
Quant au cadre juridique hexagonal, il autorise le prêteur et/ou la caution à appréhender la totalité du patrimoine de l’emprunteur en cas de défaut de paiement et donne la possibilité de prendre des garanties sur tous les biens de l’emprunteur défaillant.