L’ensemble regroupant les trois régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre Val de Loire présente depuis plusieurs années le niveau de risque(1) immobilier le plus bas de France. Il est de 20% en-dessous de la moyenne nationale, soit un niveau plus faible que la région Ile-de-France.
Une région en bonne santé
Le niveau de risque réduit observé dans le Grand Ouest s’explique par la bonne santé économique affichée dans ces trois régions, illustrée par la dynamique des prix de l’immobilier et le taux de chômage, deux indicateurs auxquels est corrélé le risque immobilier.
Sur le marché de l’ancien, la Bretagne et les Pays de la Loire ont connu en 2019 la plus forte hausse de prix (7 à 8 %). Dans le neuf, le Centre et les Pays de la Loire arrivent aussi en tête avec plus de 4%. Le taux de chômage est le plus bas de France en Bretagne et Pays de la Loire (7%). En région Centre Val de Loire, il est légèrement inférieur à la moyenne nationale (8%).
Un marché dynamique
Ces bons indicateurs se retrouvent à un niveau de granularité inférieur. Parmi les grandes villes de plus de 100 000 habitants, Tours et Angers se situent parmi les dix villes les moins risquées avec un niveau de risque comparable à ceux observés dans les arrondissements parisiens les plus aisés (6e, 7e).
Tours est à ce titre la grande ville affichant le niveau de risque le plus bas de France. Le marché immobilier est particulièrement dynamique dans des villes comme Nantes, Rennes, Angers, Brest, Saint-Nazaire qui présentent toutes des évolutions de prix supérieures à 10% en 2019 sur le marché de l’ancien.
Sur les marchés de l’accession seul et de l’investissement locatif, l’ensemble constitué par ces trois régions affiche aussi le niveau de risque le plus bas. On observe un niveau de risque un peu plus élevé sur le marché de l’accession seule en région Centre Val de Loire, mais qui reste en-dessous de la moyenne nationale.
(1) Évaluation du risque final par régions basé sur les historiques de Crédit Logement (exprimé par rapport à la moyenne nationale).
