Depuis deux à trois ans, les prix se sont stabilisés, avec toujours un avantage aux régions côtières.

Après une forte déprime, le marché des résidences secondaires s’est stabilisé depuis 2015-2016, voire a redémarré dans certaines régions (Côte Atlantique, par exemple). Dans l’ensemble, les Français continuent de préférer le bord de mer, à 44%, contre 22% pour la campagne et 13% pour la montagne (selon le sondage Laforêt en partenariat avec l’IFOP). L’Ile-de-France reste la région la plus prisée et la plus chère, avec – on l’oublie parfois – 107 000 résidences secondaires uniquement sur Paris.

Côte Atlantique

 

Après un recul des prix d’environ 15%, le marché des résidences secondaires se redresse depuis 2015. Des zones comme La Baule ou l’Ile de Ré, sont toujours très recherchées et peuvent présenter des opportunités d’investissement. A Royan, station balnéaire réputée, la dynamique du marché reste solide. En revanche, des biens situés dans des zones considérées comme inondables (certains villages de l’île d’Oléron par exemple) voient leurs prix baisser. Une conjoncture qui met en position de force les acheteurs pour négocier de bons prix.

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Le Sud-Ouest

 

Certaines zones de la côte ont connu ces dernières années de fortes augmentations de prix. C’est le cas notamment des secteurs du Pilat et de Capbreton, de plus en plus réservés à une clientèle aisée. A noter que Capbreton offre encore de nombreux terrains constructibles. Les Landes, les zones autour de Mimizan, Biscarosse…, moins exploitées, réservent encore des opportunités

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Le Sud et le Sud-Est

 

Saint-Tropez, Sainte-Maxime, ou dans l’intérieur, Montélimar, Aubenas, la Drôme provençale, l’Ardèche… les régions du sud de la France, toujours très prisées, ont été relativement peu impactées par la crise immobilière. Dans l’ensemble, les prix restent stables, avec bien entendu de fortes disparités : des prix élevés dans les villes du littoral, et des prix beaucoup plus accessibles dans les départements de l’intérieur (Ardèche par exemple). Dans l’ensemble, la demande est forte sur les biens d’entrée de gamme, notamment les « pied-à-terre », les appartements 2 ou 3 pièces situés en centre-ville. Les petites maisons de charme, sur le marché ardéchois et la Drôme provençale notamment, ont la cote.

Situé en bord de mer, le marché du littoral a de quoi séduire les acquéreurs et connaît un regain d’activité tout en ayant des prix stabilisés et des taux bas.

A noter que 80% des transactions sur la côte méditerranéenne sont des achats-ventes de résidences secondaires. 43 % des Français souhaiteraient acquérir une résidence secondaire sur le littoral.

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Le Nord-Ouest

 

Les régions situées autour de Paris, et donc les plus accessibles pour les habitants de la capitale, ont connu une forte baisse de 2010 à 2015. La valeur des biens a parfois chuté jusqu’à 30%, notamment dans les Côtes d’Armor (Binic par exemple), en Bretagne, en Bourgogne ou encore en Lozère. Le Calvados a également été touché par la baisse de la demande et des prix, par exemple du côté de la Côte fleurie et de Pont Audemer.

La ligne TGV Paris-Le Havre prévue pour 2020 va redynamiser le marché, en offrant des résidences secondaires à des prix modérés à moins de deux heures de Paris. Des opportunités d’investissement sont à prévoir. Selon un récent sondage Laforêt-IFOP, le temps de trajet et l’accessibilité sont des critères décisifs dans le processus décisionnel d’achat.

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