La consolidation de Bâle III passait par des exigences en capital plus fortes et avec des capitaux de meilleure qualité, des exigences accrues en termes de liquidités, la mise en place d’un ratio de levier (capitaux propres / actifs totaux), ainsi qu’une augmentation des demandes de fonds propres au titre du risque de marché. Cet effort réglementaire se reflète dans l’évolution du ratio de Common Equity Tier 1 (CET1), passé en France de 5,8% en 2008 à 13,2% en 2016 (12,3% au niveau monde).
Les accords de Bâle III ont été finalisés en décembre 2017 par la révision des règles de pondération des risques. Les négociations portaient sur la place et le rôle des modèles internes d’évaluation des risques des banques, variable essentielle de la confiance.