Autrefois, les nobles vivaient dans leur propriété en province mais se devaient de posséder un hôtel particulier à Paris, puis à Versailles lorsque Louis XIV s’y installa avec sa cour.

Tradition remontant à l’Ancien Régime, la double résidence est l’apanage des classes sociales supérieures. Jusqu’au début du 19ième siècle, la propriété de plaisance était presque toujours une demeure luxueuse, marque de l’élévation dans l’échelle sociale.

Avec l’avènement du chemin de fer, la couronne de résidences secondaires s’allonge en étoile tout autour de Paris le long des voies ferrées. A la veille de la Seconde guerre mondiale, on compte 300 000 résidences secondaires, déjà synonymes pour les citadins de calme, de verdure, de plein air et de loisir.

A la fin du XXème siècle, plusieurs facteurs accentuent l’intérêt pour les résidences secondaires: le déploiement des lignes TGV, le temps libre lié aux RTT, les conditions de vie plus difficiles en centre-ville….

Mais ces dernières années, l’engouement pour la seconde résidence semble retomber. Les coûts d’entretien, la fiscalité, les changements de mode de vie et de mode de consommation concourent à une certaine désaffection pour le concept. Avec un taux de remplissage d’environ 12 % par an, ce type de bien n’est pas rentable. Selon un récent sondage, 88% des Français interrogés estiment que la résidence secondaire présente peu d’intérêt. La mode semble désormais à l’échange de biens, la sous-location de son bien, la location pour de courts séjours….

 

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