L’habitat est aujourd’hui au cœur des démarches en faveur de l’environnement et des économies d’énergie. En Bretagne et dans les Pays de la Loire, fleurissent des constructions innovantes et écologiques.

Le concept des Tiny Houses

Surfant sur la vague des Tiny Houses (micromaisons) nées aux Etats-Unis au début des années 2000, une jeune ingénieure en développement durable, Aurélie MOY (25 ans), a eu l’idée de construire un village de mini-maisons, à Saint-Brieuc, en Bretagne.
Les maisonnettes font en moyenne 18 m2 de surface. Elles sont équipées d’une mezzanine pour le couchage, de kitchenette, douche, toilettes sèches, espaces de rangement…. Le coût moyen d’une tiny house équipée est environ de 40 à 60 000 euros.

Le village compte actuellement cinq maisonnettes et devrait en réunir une vingtaine à terme.
Ces cabanons autrefois destinés aux loisirs pourraient aujourd’hui constituer une alternative écologique à l’habitat classique en dur. Divers villages de micromaisons sont en train d’émerger en Bretagne et dans les Pays de la Loire, comme à Rezé près de Nantes. La municipalité a lancé un appel à manifestation d’intérêt et offert un terrain de 6000 m2 pour accueillir cinq à six tiny houses. La mairie affiche sa volonté d’encourager des solutions nouvelles et éco-responsables.

Autre exemple, sur le campus de Bruz, trois étudiants en génie industriel de l’environnement ont inauguré en novembre 2017 une maison dite « passive », conçue pour avoir une consommation énergétique très faible.

Le Kerterre de Bretagne

Un autre type d’habitat écologique, le Kerterre, fait beaucoup parler de lui en Bretagne.
En breton, « Kerterre » signifie « de la terre ». Les maisons Kerterre sont construites avec la terre elle-même (plus exactement, de l’eau, de la chaux, du chanvre et du sable), sans fondation, sans échafaudage ni structure en bois, ni même du métal ou de la pierre… Ces structures peuvent être construites à la main en une à cinq semaines seulement.

Le Kerterre est tout à la fois un type de construction qui se fond dans le paysage et une démarche, la volonté de ses habitants de contribuer à la protection de l’environnement par des gestes quotidiens.

Dans le même esprit que les Kerterre, citons les habitats troglodytes de la région Val de Loire, restaurés ces dernières années par des amoureux de la nature et de l’écologie. Au-delà de son aspect que l’on pourrait considérer comme assez sommaire, l’habitat troglodytique assure un réel confort à ses occupants. La roche ou la terre en contact direct procurent une isolation thermique et acoustique remarquables. Les maisons troglodytiques, moins sensibles à la température de l’air, restent plus fraîches en été, et plus chaudes en hiver, allégeant d’autant la facture énergétique.

Habiter dans un container

Dans un autre genre de beauté, on voit se développer la mode des containers habitables, notamment à Saint-Nazaire, ville où il est facile de trouver de tels équipements à recycler. En Normandie, a été réalisé un immeuble de containers dédié à de la résidence pour étudiants.

Tiny house, kerterre, container, ces initiatives diverses suscitent beaucoup d’intérêt, à la fois parce qu’elles sont synonymes de développement durable et d’habitat écologique, mais aussi parce qu’elles constituent des solutions de logement accessibles au plus grand nombre.

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