Les grands objectifs environnementaux (réduction des GES, réduction de la production de déchets, limitation de la consommation des ressources primaires…) fixés par le protocole de Kyoto à l’international et le Grenelle de l’environnement en France ont changé la donne. Dans le secteur de la construction et de l’immobilier, l’impératif environnemental s’impose de plus en plus nettement, et les professionnels de la construction doivent adapter leurs méthodes de construction et de réhabilitation. Les nouvelles contraintes en matière énergétique et environnementale (par exemple, l’approche HQE – Haute Qualité Environnementale) vont devenir à terme les standards de la construction.
Des bâtiments durables
Les grands bâtiments vont devoir devenir auto-suffisants, autonomes, produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment, bien entendu à l’aide de ressources renouvelables. Projet emblématique de cette approche, le nouveau Palais de Justice de Paris recourt à toutes les avancées de la construction respectueuse de l’environnement : l’inertie thermique du bâtiment, la ventilation naturelle, l’intégration de panneaux photovoltaïques sur la façade, la collecte des eaux pluviales… Un système à gradins a permis la réalisation de grandes terrasses où seront plantés quelque 500 arbres.
Des villes durables
Au-delà de projets spécifiques, ce sont les villes dans leur ensemble qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable. A l’instar de Nantes, labellisée Capitale Verte Européenne, la « ville durable » respecte un ensemble de critères environnementaux (protection de l’environnement, économies d’énergie, réduction de l’empreinte écologique, consommation responsable…) et sociaux (santé, emploi, logement, qualité de vie, mixité sociale…).