Pour les particuliers comme pour les établissements bancaires, l’investissement locatif est une opération positive si l’on fait preuve de discernement.
De plus en plus de personnes deviennent propriétaires en commençant par un investissement locatif qui permet de contourner en partie l’obstacle de l’apport.
Les banques sont de plus en plus enclines à financer ces emprunts. Le risque de ces emprunts est en effet moins élevé, les revenus locatifs venant couvrir les remboursements de crédit. Les banques ont d’ailleurs multiplié les crédits spécial investisseurs ces dernières années.
Ce type d’opération implique néanmoins que l’investisseur parvienne à louer le bien, à en percevoir les revenus et bien sûr, que ces revenus soient utilisés aux fins de remboursement du prêt. Dans la majorité des cas, le contentieux est lié à l’absence de revenus locatifs. L’investisseur peut être confronté à un locataire défaillant, à des difficultés liées à l’état du bien, à la mise en conformité aux normes règlementaires, ou encore, à une plus ou moins bonne localisation du bien. Dans des régions et des zones à l’activité économique limitée, certains logements ne trouvent pas de locataire.
Avantage du contentieux du locatif, comme il ne repose pas sur la résidence principale, il sera plus aisé de convaincre l’emprunteur en difficulté de mettre en vente le bien, ou de réaliser une vente judiciaire au cas où il refuserait. Attention néanmoins au risque dans certains secteurs sinistrés que le bien ne trouve pas preneur.
Autre cas de contentieux, le bien est loué mais le loyer est utilisé par l’investisseur à un autre usage que le paiement de la mensualité. Dans ce cas, il existe une procédure simple et peu coûteuse, la saisie des loyers. Celle-ci permet à l’établissement bancaire d’appréhender directement le loyer versé par le locataire au fin du remboursement des mensualités. Au global, le financement du locatif pour les établissements bancaires s’avère être un financement peu risqué.